EN QUETE DE SOI - Episode #44

Marie Madeleine et Jésus, le couple alchimique

Quelle synchronicité ! Finir cette série sur le chiffre 44 sans l’avoir décidé. Le nombre 44 est l’un des nombres maîtres en numérologie.  J’aime utiliser les outils que la vie m’a montré pour mettre du sens aux synchronicités.  

La vibration de ce nombre est considérée comme très puissante et influente, et les personnes qui l’ont dans leur code numérologique ont souvent le potentiel de réaliser des choses exceptionnelles dans la vie.Il s’avère que je suis née un 4 / 4. Et aujourd’hui, je clôture ma série spirituelle sur ce chiffre. De ma naissance à la renaissance. La boucle est bouclée dans la spirale de ce temps…

Ma numérologue préférée me dirait que « Le quatre, en tant que chiffre, symbolise la persévérance et le succès, et en y ajoutant un huit, nous obtenons une vibration qui soutient l’intuition et vous aide à utiliser votre potentiel pour aider les autres… La vibration maîtresse à laquelle le nombre 44 est associé, donne aux élus de ce nombre une mission spécifique à accomplir dans la vie. Le quatre peut être extrêmement travailleur et déterminé, consacrant beaucoup de temps et d’énergie à la réalisation de ses objectifs. Le symbolisme du nombre 44 est également évident dans la Bible, où il apparaît 44 fois. La vision du prêtre Pierre, qui a vu exactement 44 anges, est également déroutante. Dans la Bible, le nombre 44 apparaît 11 fois dans l’Ancien Testament, et le nombre 44 lui-même est considéré comme un symbole de succès, de persévérance et de force. Quarante et quatre sont également associés à Jésus sur terre, ce qui ajoute encore plus de puissance à la vibration 44.« 

Il n’en fallait pas autant pour vous raconter ce qui m’électrise depuis des années. Il est vrai que je suis déterminée et travailleuse quand j’ai une idée en tête. C’est ce qui s’est passé quand j’ai rencontré Jésus et Marie Madeleine dans  ma vieTout a commencé lorsque j’ai eu une vision mystique pendant une retraite de méditation. Cela faisait des jours que j’étais dans le silence quand je L’ai vu en vision. Je ne sais pas pourquoi j’ai su que c’était Jésus. Mais je l’ai senti. Pourtant, j’étais athée à cette époque, ne croyant que ce que je voyais. C’est peut être pour cela que cela s’est manifesté dans une vision. Pour que je crois. Mais au delà de la vision intérieure, c’est surtout ce que j’ai ressenti qui va au delà de l’entendement. J’ai ressenti un tel Amour. J’ai été baignée d’une lumière laiteuse et je me suis enfin sentie chez moi. Je me suis mise à pleurer de joie. Et la voix m’a dit : « Tu es prête ». Cet être que je crois être Jésus, m’a posé son doigt au niveau du troisième oeil. Dans mon corps (alors que c’est une vision et que je suis en train de méditer), je sens une lumière traverser tout le corps. Plus tard, je reçois la bénédiction et le lavage des pieds comme Jésus l’a fait à ses disciples. Je ne m’attendais pas à vivre cette expérience.

« C’était juste avant la fête de la Pâque. Jésus savait que l’heure était venue pour lui de quitter ce monde pour s’en aller auprès du Père. C’est pourquoi il donna aux siens, qu’il aimait et qui étaient dans le monde, une marque suprême de son amour pour eux. » (Jean 13.1)

La Vie m’offre ce cadeau. Un jour, lors d’une retraite, je reçois cette bénédiction. Quelle émotion spéciale. Une sensation exceptionnelle de légèreté, comme si le soin d’onction des pieds purifiait tout mon être. Il parait que l’on sort les énergies négatives par les pieds. C’est un soin essentiel de grande beauté.

 

Des années après, alors que je n’avais jamais lu la Bible, j’ai eu envie de creuser cette épisode surprenant de ma vie. J’ai donc acheté une bible et j’ai commencé à lire. Comme je suis très intuitive, j’ai ressenti certains passages comme une vérité et d’autres, je les ai lus comme une histoire inventée. J’ai eu envie de lire d’autres scénarios sur la vie de Jésus et Marie Madeleine pour commencer mon enquête et voir ce qui semblait résonner dans mon coeur. Comme je dis toujours, seul le Coeur sait ma vérité. Alors je l’écoute. Des années plus tard, j’ai compris les bains de pieds  de Jésus à ses disciples, comme une invitation à se servir les uns les autres. Jésus a peut être voulu montrer qu’il n’y a pas de domination à exercer sur les autres quand on enseigne, quand on est devenu un maitre. On peut aider l’autre sans avoir à l’abaisser ou le dominer. Jésus s’est accroupi et a lavé les pieds de ses disciples. Chacun l’interprète à sa façon puisque les Paroles sont des paraboles faites pour être comprises avec le Coeur et non la tête. Ce qui me surprend, c’est d’avoir reçu ce soin un jour… Depuis ce jour, ma vie a changé. 

 

Marie Madeleine est entrée dans ma vie par une autre voie. Celle de la lecture et de la rencontre avec un livre en particulier. Mariammé, L’évangile de Marie Madeleine, de Laurence De Bourbon Parme. Ce livre m’a émue au point où j’ai ressenti le besoin de rencontrer l’autrice. Comme un appel à lui parler. Les mots étaient si puissants, ils résonnaient tant dans mon coeur que je devais lui parler. Tout s’est enchainé dans la fluidité. Laurence habitait à quelques kilomètres de là où j’étais. Incroyable. J’ai pris ma voiture et suis allée passer un moment avec elle. Et la rencontre fût telle que je l’imaginais. Je buvais ses paroles. Je ressentais ses mots. A tel point que j’ai eu envie de prier avec Laurence. Ce que je ferais pendant quelques temps. Depuis, j’ai la sensation d’avoir réveillée l’archétype de Marie Madeleine en moi. Comme si elle me montrait la voie. Celle que j’emprunte depuis des années autour du féminin sacré. 

Ce qui m’intéresse particulièrement, c’est l’alchimie que je ressens entre Jésus et Marie Madeleine. Même si je crois qu’il n’est pas nécessaire de s’accrocher à des archétypes vieux de plus de 2000 ans pour explorer la voie de l’alchimie sexuelle, le tantra par exemple…  

Je crois profondément dans le message qu’ils nous ont transmis et qui me semblent si actuels. Aujourd’hui, il semblerait plus compréhensible par de nombreux êtres humains. Pourquoi ? Car nous avons appris à vibrer sur une fréquence plus haute, celle de l’Amour. Il y a de plus en plus d’êtres réveillés et donc la fréquence de nos coeurs a changé. Nous pouvons mieux comprendre les paraboles de cette époque. Ce qui a été écrit il y a 2000 ans, avait peut être besoin de la maturité de ces millénaires pour prendre tout son sens. C’est en tous cas ma croyance. Jésus n’a-t-il pas dit : Ce que je fais, vous pourrez le faire ? Est-ce le moment ? Sommes nous prêts ? 

J’ai passé des heures à enquêter, à me faire ma propre idée, à voyager dans des états de conscience modifiée , des passerelles pour visiter l’histoire de l’humanité. Je resterais ici à ma place d’écrivaine qui aime voyager dans l’imaginaire pour raconter des histoires. Mais d’où viennent les idées, l’imaginaire ? Croyez vous que nous soyons seuls dans notre imaginaire ?

J’ai toujours pensé que des anges soufflaient à l’oreille de mon inconscient, les histoires à vous partager.

Parce que franchement, vu l’état du monde, je crois que notre seule condition humaine ne suffirait pas à accomplir les miracles qui existent partout autour de nous. Je crois que notre divine présence intérieure est la part de nous qui sait ce qui est juste pour nous.

Et c’est cette part là que Jésus semble être venue nous montrer. Son enseignement peut paraitre compliqué mais je le crois simple et accessible. Il nous a montré que nous avions la divine présence en NOUS. Comme LUI. Jésus représente le masculin sacré et Marie Madeleine, le féminin sacré. Ensemble, ils forment la voie de l’alchimiste qui transforme le plomb en or, le profane en sacré… 

Ma vision est la suivante : Il était un humain qui a transcendé son être en alchimisant sa part animale à sa part divine. Et comment a t il fait ? s’est-il rappelé qu’Il était un enfant de Dieu ? Et comment s’est-il rappelé ? A-t-il reçu sa nourriture par la voie céleste et terrestre ? Les deux énergies ensemble forment un vortex puissant, comme une antenne à double hélice qui créer de l’énergie, de l’Amour.

Je crois qu’il n’a pas pu le faire sans la relation avec Marie Madeleine. Jésus, étant le Christ Masculin. Marie Madeleine le Christ Féminin. Les deux étant l’HARMONIE. L’harmonie étant Dieu incarné dans la forme.

Le Christ qu’est-ce que cela signifie ? La réunion avec la divine présence en nous… me semble t il. Il m’apparait que ce couple est l’alchimie du haut et du bas, du masculin et féminin, du spirituel et du matériel, de l’esprit et du corps. Les deux sont nécessaires. L’énergie du masculin pourrait être la relation au divin que Jésus appelle PERE. L’énergie du féminin pourrait être la relation à la matière que Marie Madeleine a incarné comme la MERE. Par le PERE et la MERE, l’enfant est né. L’enfant, n’est ce pas ce que la religion appelle CHRIST ? Dans le coeur christique se trouve la rédemption ? Par l’harmonie du PERE et de la MERE, vous pouvez renaitre à l’ENFANT de DIEU. Est-ce chrétien que de vouloir l’union dans le coeur ? La religion aurait-elle utilisé l’histoire d’un homme et d’une femme qui désiraient plus que tout enseigner la spiritualité libre et sacrée ? 

 

 

Ouh la la, j’en connais qui vont prendre peur en me lisant. Elle est perchée celle là ? Elle est dans une secte ou quoi ? Elle est devenue religieuse ? Chrétienne ? Non… rien de tout cela. Je veux rester LIBRE. Sans religion. CROYANTE. Mais sans dogme. Dans la Foi que tout est juste. Chacun a le droit de croire ou pas. Si nous pouvions nous laisser tranquille dans nos croyances, cela serait un grand pas spirituel. Tant que la croyance n’embête pas le voisin, ne l’envahît pas ou ne lui impose pas sa vision, pourquoi se faire la guerre ? Croire en Dieu ou en rien, chacun son chemin d’âme. Je ne cherche pas à évangéliser qui que ce soit. Je partage une expérience mystique qui a changé ma vie. Je suis juste INSPIREE, GALVANISEE de ces énergies puissantes, de cette histoire qui a envahi le monde entier. J’ai beau avoir été éduquée au pragmatisme et au cartésianisme, à la vision laïque de l’existence en France, je n’en demeure pas moins spirituelle. Spirituel signifiant avoir la FOI mais sans besoin d’appartenir à une religion. Ma religion c’est l’AMOUR. Et l’AMOUR, c’est dans le COEUR que je le VIS. Là où Jésus nous montra ce qu’Il appelle LE PERE.

 

Vous me direz que je touche là un sujet ô combien épineux, car on ne touche pas au sacré, à moins d’être théologien ou spécialiste des religions. Si vous voulez. Pas de problème. Mais laissez moi vous amener dans mon imaginaire. Là où je navigue à ma guise. Là où Dieu, La Source, L’Intelligence Divine, L’énergie Vie Père Mère ou l’Intuition me parle (quels que soient les mots que l’on utilise selon nos croyances, il me semble que tout est information/énergie) . Je ne détiens aucune vérité bien entendu. J’ai juste envie de vous faire voyager dans une autre réalité. Dans un voyage intérieur, ma spécialité. 

Marie Madeleine et Jésus sont mes supers héros. Pourquoi ? Parce qu’ils ont été une source d’inspiration et de recherche intense sur leur histoire à travers des dizaines de livres lus, des centaines d’heures à enquêter sur ces archétypes, des visions médiumniques et christiques, des intuitions et pour conclure, l’envie d’imaginer leur histoire.

Je ne crois pas à l’histoire racontée. Je ne peux pas l’expliquer autrement que par une vibration, une fréquence qui me dit que cela ne résonne pas avec ce que je crois ou ressens. J’ai eu beau aller dans des églises, je n’ai eu de cesse de trouver un Jésus sur une croix en souffrance alors que je le ressens si lumineux.

Pourquoi nous avoir imposé cette représentation permanente de souffrance ? Et l’autre représentation permanente, c’est la Vierge Marie portant son enfant. L’immaculée conception. La perfection de la Maternité enfantée par l’Esprit Saint. Alors d’un côté, j’ai vu une représentation d’un Fils aux vertus apparemment si pures qu’elles en paraissent inatteignables pour le commun des mortels. Et de l’autre, une Mère si pure qu’elle en devient également un modèle de vertus inaccessibles.

Et Marie Madeleine, pourquoi n’est-elle pas autant représentée ? Celle qui a été l’Âpôtre des apôtres ? Celle dont Jésus était amoureux ? Celle qui fut jalousée d’être si proche du Maitre ?  N’est-elle pas la clé de la libération spirituelle ? Est-ce pour cette raison qu’elle a été évincée des représentations dans beaucoup de lieux de culte ? Tout comme la Femme en général, a t on voulu effacer le féminin dans la religion ? A t on voulu éloigner la Femme sexuelle pour n’en faire qu’une représentation virginale ?

Voilà bien une piste pour mieux comprendre que nous, les Femmes, ayons eu tant de mal à nous aimer, à nous entraider… Nous avons baigné dans les injonctions que la Femme est soit la bonne Mère et vive la maternité. Soit la putain. Ce que certains ont pensé de Marie Madeleine. Je ne crois pas à cette version. Je crois plutôt au vu de l’histoire, que les hommes n’ont jamais supporté les Femmes libres, indépendantes et sexuellement heureuse. Les Femmes qui détiennent une connaissance comme les plantes par exemple. L’Inquisition portée par la religion avait bien pour mission de tuer des Femmes soit disant Sorcières, simplement parce que Femmes voulant être Libres ? 

Je crois qu’en nous imposant un archétype de Vierge Marie, j’entends le mot VIERGE. Enfantée par l’Esprit. Je peux croire à cette version. Mais cela aurait comme conséquence que seule une vierge est digne de respect. Puisque sinon c’est une putain. Et après, on se demande pourquoi les Femmes ont tant de mal avec leur liberté, leur plafond de verre inconscient (ne pas trop réussir par exemple ?) et surtout leur corps et leur sexualité ? Avec de telles représentations, comment s’identifier à la liberté d’être une Femme ? Une Mère. Oui. Mais une Femme ? Putain !!!! Et pour couronner le tout, Eve est en plus Celle qui va succomber au charme du Serpent de la connaissance du bien et du mal. Donc la Femme est le mal puisqu’elle a sorti Adam de son Eden.

Comment est-ce possible que de telles histoires, de telles mythes traversent les siècles et continuent encore d’opprimer la Femme et le Féminin ? N’est-il pas temps d’écrire de nouvelles histoires, contes pour rééquilibrer la machine ? Imaginons un instant que justement, La Femme soit la solution à nos problèmes de destruction, de guerre, de domination ? La société a toujours voulu faire taire les lumineux et les soit disantes minorités. C’est bien parce que quelque chose fait peur. La Femme fait-elle si peur à l’Homme ? Et pourtant, c’est ELLE que Dieu a choisi pour donner la ViE. Est-ce cela qui ne plait pas à certains hommes au point où des sociétés ont commencé à construire des utérus artifiiels ? Ou est-ce pour cela que des hommes se font greffer des utérus et sont enceints ? J’avoue qu’à ce stade, cela me dépasse. Je ne juge pas ces choix. Je crois juste que la Nature fait bien les choses et qu’aller contre la nature, c’est perpétrer la guerre contre le vivant qui se joue depuis des lustres. Or, le temps est venu de changer les choses; Mais cela sera t il possible avant qu’il ne soit trop tard ? 

Voilà les questions que je me pose. Pourtant, je ne suis pas religieuse. Mais je baigne dans un environnement judéo-chrétien en France. Quoi que je fasse, je reçois cette vision par l’éducation le système et même la société qui a longtemps été gouvernée par la religion. On a séparé la religion de la politique. Mais il reste un lien très fort entre les deux. C’est intéressant de voir combien nous sommes conditionnés à des idées religieuses qu’on le veuille ou non. J’ai été très souvent m’immerger dans des églises, observer les représentations, j’ai également prié et parfois entendu des choses… Non je ne suis pas Sainte Thérèse de Lisieux. Mais j’avoue avoir reçu quelques informations en direct par mon canal.

Car Dieu n’est pas réservé aux Saint.e.s. Il suffit de vouloir entrer en lien avec cette intelligence pour que quelque chose se passe.

Si je considère que je suis l’enfant de Dieu, alors ce parent céleste va vouloir me protéger. Mais comme cette intelligence est amour (car il en faut de l’amour pour enfanter des univers), elle ne force rien. Elle attend qu’on lui demande.

C’est ma perception. J’aime imaginer des scénarios que je ressens dans mon corps. C’est viscéral. Ce n’est pas un raisonnement. C’est instinctif, primal, sauvage autant que divin. Cela me dépasse. D’ailleurs tout ce que j’écris a tendance à me dépasser. Je me sens canal. Au service de la Vie qui me traverse. Et qu’est-ce que la Vie ? Peut-être de la Lumière en action, en mouvement et mise en forme pour jouer à explorer la Création. Je Suis moi même créatrice car l’Intelligence a prévu de me donner ce pouvoir. Alors, je m’en sers…

J’espère que vous avez passé un bon moment d’évasion dans ma constellation de l’imaginaire à travers ces épisodes. Je suis heureuse de vous avoir offert ces confidences qui sont précieuses pour moi. J’espère que vous les recevrez avec respect et bienveillance parce que je vous les offre dans cette intention d’amour.   

Pour conclure cette série, je vous partage les mots de l’auteur et philosophe Denis Marquet qui m’a inspiré profondément en écrivant sur la philosophie du Christ 

 » Le moi suppose toujours qu’il doit faire quelque chose car il ne supporte pas l’impossible. Il n’y voit que son échec. Lorsque l’on prend conscience que l’impossible est nécessaire, le moi ne peut que se retirer. Alors commence l’expérience spirituelle.

A chaque instant dans ma vie quotidienne, dès que je suis en relation avec une personne, JE POSE L’INTENTION QUE L’AMOUR INFINI QUI A SA SOURCE EN DIEU SE DONNE A TRAVERS MOI. Alors je vis spontanément.

Le Moi n’existe que pour lutter, il ne supporte pas ce qui est facile. La difficulté le maintient en vie. Rien n’est plus facile que de poser une intention. Et accepter de la laisser se réaliser sans m’interposer en tentant, moi, de faire quelque chose. 

La pratique de la philosophie du Christ consiste à exclusivement poser une intention et à la laisser se réaliser (…)

Comme tout ce qui relève du domaine spirituel, c’est facile ou impossible, car il ne s’agit pas de faire mais de se laisser faire. (…)

Nulle guérison ne peut venir de soi. Je ne peux donc rien pour moi. Ma seule guérison est de me confier entièrement à ma véritable origine. La seule voie est donc de retirer le Moi de sa position d’origine. Et de nous ouvrir à une autre origine : la grâce. Il s’agit de laisser la grâce nous rendre parfait. Il s’agit de laisser Dieu de nouveau nous créer à son image et à sa ressemblance. La philosophie du Christ est une voie de la grâce. (…)

La philosophie du Christ n’a jamais été aussi actuelle. Car elle s’adresse à des êtres qui n’ont pas le temps. De ce fait, elle nous demande aucun travail sur soi. Elle nous appelle seulement à nous ouvrir à une dimension transcendante et intérieure, afin de nous laisser transformer par elle et elle nous enseigne des moyens de cette ouverture. Cette dimension est la grâce. La grâce n’a pas besoin de temps, car elle agit dans le temps de manière immédiate. La raison en est simple : elle est la manifestation et l’action du temps qui n’est autre que l’instant présent, de ce qui transcende le temps et que l’on peut nommer l’éternité. Ainsi, du point de vue de la philosophie du Christ, il ne s’agit plus d’oeuvrer dans le temps, mais simplement d’ouvrir le temps humain, c’est-à-dire soi-même, à l’éternité de Dieu.

Comment faire ? En faisant rien. En devenant pure réceptivité. Ne rien faire, cela n’a l’air de rien. Mais cela demande un courage certain. » 

 

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