Vous organisez un événement et souhaitez une plume experte en poésie, en créativité et en émotions ? EstElle est LA plume et l’oratrice de votre événement : création de discours, portraits, poèmes biographiques. Une maitresse de cérémonie et une artiste prête à croquer les portraits de vos invités sous sa plume et à les présenter de manière unique avec sa prose poétique vivante et incarnée !
Une originalité pour vos événements privés (mariages, anniversaires, retraites, etc…), en entreprises (portraits de dirigeants, managers, départ à la retraite…) et institutionnels (discours sur des causes).
Poème biographique (extrait)
Je vais vous raconter une histoire
Celle qui vous donne de l’espoir
L’histoire de Flora Auvray
Une femme pleine de volonté…
Fille unique, enfance heureuse
Passionnée et vigoureuse
Du dessin au cheval
Une enfance pleine de régal…
Aventurière et curieuse
Elle devient voyageuse
Naturellement heureuse
Elle est même chanceuse…
Elle rencontre des indiens
Vit dans la nature, crée des liens
Sauvage et rebelle, elle est mature
Elle affronte les rythmes de la nature…
Après avoir bravé le monde
Avec son sac à dos, elle sonde
Des autres cultures, elle apprend
Un rêve réalisé, elle rentre, il est temps…
La femme maternelle fait place à la femme sauvage
Elle s’installe dans la vie, mari et enfants, elle devient sage
Un garçon et une fille, le choix du Roi
Elle crée la vie, des lieux et des toits…
Elle réinvente les espaces et les lieux
S’imprègne et arrange le tout en mieux
Elle est nourricière et respectueuse
Ecologie et innovation de manière vertueuse…
Mais Flora n’est pas femme à s’endormir
Donner sa créativité aux autres le temps d’un soupir
Et la voilà en gestation d’un nouveau rêve à venir
Etre capitaine de son propre bateau voilà son avenir…
La femme guerrière prend son destin en main
Force Femmes sur son chemin c’est pas le train train
Créatrice de son agence, Flora réalise ses choix
Pleine de foi et de force, elle a trouvé sa propre voie…
Femme entrepreneuse, femme de réseau, femme papillon
Elle dévoile ses multiples facettes, nous entraine dans son tourbillon
Elle est femme avec ses multiples atouts et charmes
Heureuse de partager, évoluer, tomber les masques sans les larmes…
Parce que Flora elle est comma ça…
Heureuse de vous accueillir sans fard …
Son plaisir à elle est humain
Elle vous prend par la main…
Flora elle est comme ça…
Une créatrice dynamique est bien là…
Parmi nous, elle distille sa passion
Avec nous, elle transmet sa vision…
©EstElle Penain
Discours poétique
OUVERTURE DU SHOWCASE DE L’EXPOSITION
Nous sommes MARIANNE
Marianne, visage de la République française
Une Femme pour la nation des droits de l’Homme
Homme avec un grand H qui hâche à tout aise
Née Femme, tu pourrais aller au prud’homme
Tenter de dire ta vérité pas assez écoutée
Tu peux te plaindre, aboyer ou bien crier
Quoi que tu fasses, tu seras souvent rabaissée
Jugée hystérique ou encore féministe enragée !
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
De l’ombre à la lumière, tout le monde nous entend.
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
Notre voix est la flamme, notre lutte, un élan.
1792 : adhésion du peuple à des valeurs communes
Les révolutionnaires ont imposé Marianne à la Une.
Une femme comme symbole de la République pacifiée
Une idée d’un abbé Grégoire, ironie de la destinée
Deux prénoms de Déesses en une incarnées
Marie, mère du Christ et Anne, mère de Marie
Marianne, symbole de la justice, de la liberté
Alors que nos droits n’étaient même pas respectés !
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
De l’ombre à la lumière, tout le monde nous entend.
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
Notre voix est la flamme, notre lutte, un élan.
Ironie de l’histoire ou clin d’œil de la destinée ?
Nous les Femmes, devons encore nous battre pour La liberté
Telle Palas Athénée, détruire les chaines de l’opprimée
Un Bonnet phrygien pour une réalité encore trop rigide
Bonnet Couleur rouge, couvre-chef des sans culottes
Révolution française ne signifie pas d’ôter nos culottes
Stop à la Culture de la violence sur nos corps et nos vertus
Tu portes ce bonnet parce que trop souvent l’on te tue !
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
De l’ombre à la lumière, tout le monde nous entend.
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
Notre voix est la flamme, notre lutte, un élan.
Les voix se lèvent, nous sommes là pour témoigner
Pour sortir de la guerre des sexes, pour nous libérer.
Nous relever, nous aimer, nous accompagner
Sous notre sein caché, la paix de notre cœur va nous élever
Que tu sois sages, rebelles, militantes, féministes incarnées
L’heure est à la voix des femmes pour une autre réalité
Celle du vivant respecté pour nos enfants bien aimés
Celle de l’humanisme éclairé pour une évolution désirée…
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
De l’ombre à la lumière, tout le monde nous entend.
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
Notre voix est la flamme, notre lutte, un élan.
Même si le système cajole la domination,
Même si l’ordre ancien rit dans ses bastions,
Nous savons que le pouvoir n’est pas dans l’oppression.
Mais dans l’art d’aimer, d’unir, de créer d’autres visions.
Alors, accouchons de nous, m’aime après m’aime,
Laissons jaillir nos feux intérieurs, nos poèmes.
Faisons de nos danses des armes sans haine,
Et de chaque transe, un chant qui sème.
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
De l’ombre à la lumière, tout le monde nous entend.
JE SUIS, TU ES, NOUS SOMMES MARIANNE,
Notre voix est la flamme, notre lutte, un élan.
©EstElle Penain 2025
Chronique poétique pour Canal +
L’espace d’un instant imaginaire, chronique spéciale pour Amy Winehouse.
Amy, tu as traversé la vie comme un éclair
Un jour, ton âme est repartie dans les airs
J’aurais aimé que tout ça, soit plus clair
J’aurais aimé que tu deviennes octogénaire…
Petite fille, tu chantes partout et souvent
Ta voix singulière emportée par le vent
Une cassette sur un bureau puis le studio
« Frank » arrive, tu vas monter très haut…
Le jazz habite le fond de ta gorge enfumée
La soul se répand dans ton corps abimé
Les relations, la musique, le monde
Celui de « back to black » que tu sondes…
Le succès rapide avec des prix d’or
N’est ce pas un pas déjà vers la mort
Pour toi, si fragile derrière ton armure
Si seulement on avait pu casser ce mur…
Cet amour impossible noyée dans la chimie
Cet amour illusoire au milieu de ta boulimie
Une soif de vivre sans peur du lendemain
L’insouciance de la jeunesse, c’est humain…
J’aurais tant aimé te dire « petite sœur »
Ta sensibilité, ton authenticité de cœur
Ne méritaient pas pareille destinée
Avec une telle voix de diva innée…
Tu as rejoint le club des partis trop vite
Des écorchés de la vie sans suite
Des sensibilités trop fortes pour tenir
Des âmes à vifs qui ne vont pas vieillir…
Tu fais partie de notre humanité
Tu resteras une étoile illuminée
Peut être une virgule dans le ciel noir
Mais une éternité dans nos mémoires…
©EstElle Penain
Portrait poétique en ouverture de showcase pour l’exposition « Marianne » de la photographe Sylvie Castioni
Crédit : Sheraz Debbich
L’étoile insurgée
Née dans la fournaise, en un été ardent,
Aux Minguettes, cité où naissent les battants,
Perchée dans les arbres, loin du sol trop rugueux,
Sylvie chantait le ciel, les couleurs dans les yeux.
Petite fille libre, artiste sans frontière,
Déjà l’âme ailleurs, jamais vraiment sur terre,
Elle fuyait les ombres, les mots trop blessants,
Trouvait dans les bals l’écho d’un cœur dansant.
Dans une voiture, à Capbreton, le vent
Berçait ses rêves fous de sel et de vivant.
Avec les surfeurs, les vagues en cadence,
Elle goûtait déjà à l’aube d’une danse.
Fille de rugby, témoin de corps en guerre,
Elle voyait l’homme fort, souvent autoritaire.
Confondre la puissance avec la dureté,
Un mythe à renverser, un monde à recréer.
À vingt et un ans, enceinte et triomphante,
Elle peignait sa vie, immense, éclatante.
Une fresque, un combat, un corps tout arrondi,
Et la mention d’honneur pour l’élan de la vie.
Puis la photo surgit, entre ombre et lumière,
Les bains argentiques, ses premières prières.
À travers l’objectif, elle traquait le vrai,
La femme dans sa force, sa grâce et ses attraits.
La mort de son frère fut ce choc sidéral,
Le funérarium, l’instant existential.
Dès lors, elle jura d’honorer chaque instant,
De lutter, de créer, d’aimer follement.
Son corps de fillette, volé par l’adulte,
Lui laissa des silences, des plaies trop abruptes.
Mais de cette douleur, elle fit un flambeau,
Pour que nulle ne vive ce destin trop fardeau.
Photographe, sorcière, résistante en lumière,
Elle capte la beauté, la douleur solidaire.
Accompagne les femmes à renaître en miroir,
À se voir reines, fières, debout dans leur pouvoir.
Marianne, elle la rêve plurielle et sincère,
Pas lisse, ni docile, ni jeunesse éphémère.
Elle veut une icône à l’image de nous,
Des femmes d’aujourd’hui, puissantes jusqu’au bout.
Sororité sacrée, projet d’humanité,
Elle peint une France d’amour et d’équité.
Où les droits sont partagés, les regards fraternels,
Où l’on célèbre enfin les femmes essentielles.
Car Sylvie, c’est cela : l’ardeur d’un combat,
L’art comme cri du cœur, et la foi dans l’éclat.
Une vie pour deux vies, un chant pour les blessées,
Une étoile insurgée, une âme à embrasser.
©EstElle Penain 2025
Performance poétique sur la gratitude
Chaque nuit, je m’éclipse vers un autre monde
Je ferme les yeux, je vois la Terre toute ronde
De l’espace, je regarde ces espaces habités
La vue me coupe le souffle devant tant de beauté
La perfection existe et me remplit d’une grâce
Dans mon rêve, je sens la gratitude qui m’enlace
Je perçois alors l’essence de mon malheur
Oublier trop souvent de dire merci pour ce bonheur
Rien n’est plus merveilleux que d’être vivant
Déguster un repas, rire ; marcher, respirer pleinement
Voilà le chemin d’un bel épanouissement
Au milieu des étoiles, j’oublie le temps qui passe
Trop souvent gaspillé en courant vers une impasse
L’essentiel s’impose à moi comme une évidence
Le bien le plus précieux est de faire partie de la danse
Etre ici et maintenant, oublier le passé, survoler le futur
Remercier le présent, l’attraper par son encolure
L’enfourcher comme un cheval et galoper avec lui
Ne faire plus qu’un et ne vivre que l’aujourd’hui…
Voyageant comme la lumière dans cet espace étoilé
J’entends soudain une voix grave à peine voilée
« Belle âme en transit près de ta Source
Prends ces quelques clés dans ta trousse
Pour qu’à ton réveil, sans souvenir ni contrôle
Que ta quête s’oriente toujours vers l’amour
Par ce sentiment, tu ouvriras ton cœur pour toujours
Seule la sagesse t’aidera à traverser ta noirceur
Recherche ta vérité non pas comme un labeur
Mais comme un calice pour y puiser ta lumière
Car elle est en toi, à toi de la cajoler comme une mère
Et tu verras les cadeaux de l’Esprit abonder en toi… »
Je me réveille à cet instant
Transportée par un amour puissant
Une émotion qui me bouleverse
Traverse mon corps comme une averse
Je vibre des pieds à la tête
Ici c’est la fête
Puis plus rien
Moment incertain
Comme une plume
Je ne porte plus de costume
Me voilà nue comme un verre
Posée là, remplie de lumière
Deux larmes de joie
Mon cœur aux abois
Rien n’est plus important
Que de se sentir VIVANT.
©EstElle Penain
VOTRE POESIE SUR MESURE
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