MES CLES BIEN-ÊTRE POUR MIEUX VIVRE AVEC L’ENDOMETRIOSE
MES CLES BIEN-ÊTRE POUR FAVORISER LA GUERISON PHYSIQUE
Pour aider mon corps, j’ai passé des heures et des heures à trouver des remèdes me sentir mieux face à la maladie. Voici la synthèse de mes expérimentations qui ont porté leurs fruits avec le temps. Attention, ce qui suit n’est pas un traitement ni un mode d’emploi, puisque, comme je le disais, chaque cas est unique. Le suivi médical est absolument nécessaire. Mais étant donné les limites actuelles constatées par bon nombre de femmes atteintes d’endo- métriose, je crois qu’il est intéressant de partager nos recherches personnelles dans le but de faire avancer le protocole de guérison. Je vous livre donc mon expérience pour, éventuellement, éclairer une sœur en quête de solution holistique :
– Prise d’une plante, l’achillée millefeuille, en gélule ou tisane. Cela semble avoir un effet sur les kystes qui se formaient pendant mes cycles. Cette plante redonne de la structure aux tissus veineux et aux muqueuses enflammées. Avec ses qualités décongestion- nantes, elle joue un rôle important dans la régulation du cycle.
– La gemmothérapie spéciale femme : soin par les bourgeons, en gouttes, pour réguler le cycle hormonal.
– Huile d’onagre pour aider à l’harmonisation du cycle menstruel.
– Cyclo Norme : mélange de plantes pour harmoniser le cycle, complément alimentaire aux plantes et vitamines.
– Nouvelle alimentation tenant compte de l’équilibre acido- basique. Je mets sur mon frigo la liste des aliments acides et basiques pour essayer de maintenir le Ph de mon corps avec le moins d’acidité possible, puisque l’acidité favorise l’inflammation, et l’inflammation favorise les maladies. Avec le végétarisme, l’inflammation régresse, puisque sont supprimés les produits laitiers, viandes, épices, et gluten, car le blé transformé d’aujourd’hui contient trop d’enzymes non digestes pour le corps humain.
– Prise quotidienne de curcuma, épice apparemment très intéressante pour la femme atteinte d’endométriose ou autre maladie inflammatoire car parmi ses propriétés multiples, elle a celle de diminuer voire de faire disparaître l’inflammation. Le mieux est de l’associer avec du gingembre, pour une meilleure absorption intestinale.
– Découverte, selon la médecine ayurvédique, que notre système répond à différents aliments ou pas selon nos doshas (la combinaison des 5 éléments terrestres [l’eau, la terre, le feu, l’air et l’éther] forme des paires distinctes et dynamiques qu’on appelle les doshas. Un dosha est un profil qui vous définit et qui vous permet de savoir quel type d’alimentation vous fait du bien. Il existe trois doshas : VATA : l’air + éther, PITTA : feu + eau et KAPHA : eau + terre). J’entoure les aliments qui correspondent le mieux à ma constitution. Ce n’est pas un régime restrictif, juste une alimentation consciente pour aider le corps à fonctionner à son plein potentiel. La nourriture devient un centre d’intérêt nouveau. Selon ce que je mange, mon état, mon humeur, les sensations dans mon corps peuvent changer. Il devient évident que la nourriture est essentielle dans la guérison ou simplement le maintien d’un corps en bonne santé.
– Les bains dérivatifs, qui ont pour principe de faire baisser la température trop élevée du corps. Car apparemment la température de 37 °C est inflammatoire pour le corps. À ma surprise, cette méthode diminue mes problèmes circulatoires et de digestion. Le principe est de s’asseoir sur un support très froid au niveau du périnée, par exemple quand on travaille devant un ordinateur. Il faut changer de support dès que le froid a disparu. Quelques heures par jour peuvent changer la circulation sanguine. (D’ailleurs certains mammifères, comme les chiens par exemple, savent d’instinct refroidir leur corps en s’asseyant sur leur arrière-train. J’ai utilisé les bains dérivatifs et la méthode France Guillain.)
– Une à deux fois par an, je fais une irrigation du côlon (une méthode douce de nettoyage du gros intestin, suivant une tech- nique contrôlée et approfondie de nettoyage au moyen d’apports d’eau successifs. Ce soin d’hygiène ancestral a de multiples effets bénéfiques sur l’organisme. Par un apport en eau, les replis de la paroi intestinale sont désincrustés des déchets et toxines accumu- lés dans le côlon. L’irrigation du côlon permet une réabsorption plus intense des nutriments et le rééquilibrage naturel de la flore intestinale. Pour nous, les femmes atteintes d’endométriose, et donc sujettes à des problèmes intestinaux, j’ai trouvé qu’il était intéressant de tester cette méthode. Pas très agréable, mais avec une sensation de bien-être indéniable et la disparition des problèmes de peau et de circulation.
– Une à deux fois par an, je fais un bilan énergétique et fonction- nel, entre les mains d’un ostéopathe Henri Pierre Pace, l’homme aux mains d’or.
– Des auto harmonisations et lorsque je n’ai pas l’envie de tout faire par moi-même, je vais consulter Franck Muller, énergéticien praticien en Spirales de Vie.
– Pendant mes lunes rouges, massage au niveau du bas-ventre avec huile de ricin et huile essentielle de sauge ou romarin en complément d’une prise d’anti-inflammatoires pour supporter les douleurs pelviennes, diète légère, repos et respect de ce temps des lunes en étant dans le calme le plus possible.
– Recevoir des massages ayurvédiques pour prendre soin de mon corps, me faire chouchouter (ce que je ne faisais pas du tout avant la maladie), aider à la bonne circulation sanguine grâce aux massages sur les méridiens, contribuer à une meilleure estime et confiance dans le potentiel de mon corps à s’autoguérir.
– Des rituels de femme pour me faire du bien : bain chaud, gommage au savon noir, automassage à l’huile d’argan ou de jojoba, automassage des pieds et mains pour activer les points de réflexologie, œuf yoni (le mot Yoni en sanskrit signifie l’organe génital de la femme. Il est également le symbole de l’énergie fémi- nine dénommée Shakti. L’œuf de Yoni est un œuf en pierre, il en existe de différentes tailles et de différentes pierres favorisant une augmentation de la vitalité, de l’énergie sexuelle et l’amélioration de la santé physique et spirituelle, ce qui me paraît essentiel puisque cette zone de notre corps est abîmée).
– Maquillage et soins de la peau le plus simple possible : utili- sation de l’aloe vera et l’huile d’argan pour le visage en soin du jour et de la nuit, huile d’amande pour le corps, shampooing et gel douche sans savon exclusivement biologique et sans pertur- bateurs endocriniens (bien lire les ingrédients est devenu une habitude) et respectueux de la nature, car en plus de guérir ma terre intérieure, je tiens à protéger notre terre extérieure.
– Une sexualité respectueuse avec mon partenaire soucieux de m’aider à soutenir le corps par l’amour et le partage. Pour certaines femmes, le désir peut être coupé ou les rapports doulou- reux. Le partenaire doit être très respectueux du corps de la femme pour l’aider à vivre ce partage dans les meilleures conditions.
• Le flux instinctif
Et en fouinant sur Internet, j’ai découvert le flux instinctif, cette manière complètement naturelle de vivre les lunes rouges. Moi qui avais utilisé les tampons à outrance dans ma jeunesse, je me suis dit que le contact du chlore (un perturbateur endocrinien) sur les muqueuses ne pouvait qu’endommager nos tissus. Et avec le temps, créer un nid favorable à une maladie. Je me demandais comment faisaient les femmes vivant dans la jungle par exemple, sans protections. Il y avait bien un moyen de vivre cela autrement qu’avec des couches comme les bébés! Et effectivement, le flux instinctif est arrivé sur ma route.
Il s’agit de se réapproprier le corps en imaginant qu’il a le pouvoir de faire savoir au cerveau quand il est temps d’aller aux toilettes. Comme pour uriner. Sauf que nous avons été conditionnées à utiliser des protections pour faciliter notre vie quotidienne. Et c’est bien normal. Cependant, si nous vivions en phase avec notre cycle, nous ne devrions pas travailler pendant nos lunes, mais rester au calme, proches de la nature et donner notre sang des lunes à la terre. Ce serait l’idéal. Bien entendu, quand on vit à New York ou Paris, cela paraît insensé. Quand on travaille et qu’on est mère, cela paraît encore plus fou. Même pour une femme qui vit en couple, cela semble impossible… Sauf si celui-ci apprend à vivre avec le cycle de sa femme… De mon côté, j’ai pris le temps d’expliquer clairement à mon compagnon comment je fonctionnais. Pas toujours évident pour lui, mais nous avons mis en place un système où je le préviens si mes humeurs sont au top ou pas, selon mes hormones. Pour nous éviter l’incompréhension. Car il y a des jours où je ne suis pas en état d’entendre l’autre. Et le sachant, il essaie de respecter cette nature cyclique. Il faudra du temps (encore aujourd’hui, je dois répéter, répéter et répéter encore parce que rien ne permet à l’homme de se familiariser avec ce cycle, excepté la femme). Et peu à peu, nous évoluons vers une meilleure communication parce qu’ensemble nous respectons le fait qu’il y a un cycle pour la femme comme pour la nature, et que tout cycle engendre des moments différents. Non, la vie n’est pas linéaire, quoiqu’en dise la société.
Je teste la technique du flux instinctif en vacances, quand je suis dans les conditions idéales pour le faire. Et je réussis. Facilement. Il suffit de donner l’ordre au cerveau de sentir le moment venu pour rendre le sang à la terre. C’est un peu comme déconditionner l’enfant du pot pour lui apprendre à aller à la selle le moment venu. Il a fallu lui apprendre. Eh bien, pour nous, les femmes, c’est pareil. Nous pouvons apprendre à aller aux toilettes pendant nos lunes sans avoir besoin de protection. Bien sûr, cela fait peur, surtout pour celles qui travaillent et ne peuvent changer de mode de vie. Mais c’est une habitude, un conditionnement et aussi parce que nous voulons vivre chaque jour sans être empêchées par nos menstruations. Il y a un conditionnement insidieux jusque dans ces publicités qui font l’apologie de la protection hygiénique avec une femme faisant du sport. Une vision linéaire du cycle. Se comporter comme un homme. Être toujours au top, quoi qu’il se passe. Et si les protections nous infantilisaient? Elles sont utiles, bien entendu. Surtout parce que nous avons adopté un rythme masculin, linéaire qui fait de nous, des femmes coupées de leur rythme. Pendant les lunes, pas de sport. Du repos. C’est fatigant, de perdre du sang! C’est un moment particulier pour chaque femme, surtout celles sans prise de contraception hormonale. La pilule aurait dû être donnée aux hommes. Cela aurait facilité notre vie cyclique. Il existe aussi la moon cup, qui permet déjà une autre façon d’être avec soi et le temps des lunes, sans utiliser de produits chlorés, et plus écologiques (comme les protections lavables).
Le flux instinctif m’a montré la puissance de la connexion entre cerveau et corps, entre conscience et activité des cellules. J’ai vu qu’il suffisait que je sois consciente et dans le souhait de laisser mon corps agir tout en étant respectueuse de ce temps de lune, en étant le moins active possible, pour expérimenter ce flux instinctif naturellement. Cela m’a donné une grande force, une joie, et surtout des lunes moins abondantes, comme si le corps comprenait par lui-même. Incroyable expérience. Il faut ensuite adapter selon la vie qui se propose. Je trouve d’ailleurs que les femmes devraient pouvoir ne pas travailler pendant leurs lunes.
MES CLES BIEN-ÊTRE POUR FAVORISER LA GUERISON EMOTIONNELLE
Il s’agit là d’aider à libérer le mental de croyances négatives, qui ont un impact sur les cellules et donc sur la santé du corps. La médecine chinoise en a largement apporté des preuves depuis des milliers d’années. Dans cette optique, j’ai mis en œuvre :
– Un travail intérieur sur mes jugements et limites du type « je ne suis pas capable », « je ne peux pas », « j’ai peur », etc. en les transformant en phrases positives inverses. Il a été démontré que la répétition de phrases peut transformer notre perception en créant des canaux neuronaux, sortes d’autoroutes de l’informa- tion dans notre cerveau. À force de répéter une phrase positive ou négative, il se crée comme une route neuronale. À force de ne plus la répéter, elle disparaît. De mon côté, j’avais entendu beaucoup de négativité, et mon cerveau était conditionné pour cela. J’ai donc dû créer de nouveaux canaux neuronaux avec des intentions positives qui, peu à peu, me sont devenues familières et se sont ensuite intégrées à mon circuit neuronal. Et une fois la route créée, le cerveau ne fait plus la différence entre fiction et réalité, et ces intentions sont devenues réalité. Par exemple, je me répète chaque soir avant de dormir : « Je désire et mérite la santé parfaite. »
– Une observation de mon rapport au monde, à la société, à mes relations, à ma famille, afin de me détacher de ce qui ne m’appartient pas et de trouver ma propre voie.
– Des câlins à des enfants, des animaux, permettant à ma part maternelle de s’exprimer.
– La tenue d’un journal de santé pour suivre les avancées de mon évolution, pour cracher mes incompréhensions, doutes, angoisses et détresse, parfois, lors de crises de douleur. Écrire fait partie de la guérison parce que cela permet d’évacuer, de libérer de l’espace en soi, de déposer le fardeau et de pouvoir avancer plus sereinement.
– Chanter, peindre, danser les cinq rythmes ou la danse médecine, une danse libre très libératrice qui me permet de reprendre contact avec mon corps, de créer du mouvement et de l’espace dans mes cellules par le plaisir de bouger tout en oubliant la notion d’effort. Juste être soi, sans compétition, sans chorégraphie, sans intention. Laisser le corps s’exprimer à sa guise est très libérateur.
MES CLES BIEN-ÊTRE POUR FAVORISER LA GUERISON SPIRITUELLE
IMPORTANT : Toutes les clés partagées ici sont le fruit de plus de dix ans de tests sur mon corps. Ceci n’est pas un diagnostic médical, ni une ordonnance. Juste un partage d’expérience. La maladie doit etre traitée par votre médecin traitant. Ceci est un soutien en médecine naturelle conseillée par différents naturopathes. Il est de votre responsabilité de voir si ces clés peuvent vous soutenir dans votre chemin médical en accord avec vos soignants.
Il s’agit là de demander de l’aide à une intelligence supérieure capable de toute guérison si l’on croit à sa puissance.
– Pratique de méditations, Pranayama et visualisations pour mettre ma conscience dans cette partie abîmée de mon corps, en essayant d’appliquer la théorie quantique apprise ces dernières années sur la notion d’auto-guérison.
– Des retraites dans la nature, une reconnexion à ma véritable place, des marches silencieuses et en conscience, du grand air pour oxygéner l’ensemble, le besoin de respirer l’air iodé de la mer (ma mère).
– La lecture d’un guide appelé Quantum K de Andreux J. Kemp, ainsi que le visionnage de sa vidéo permettant d’atteindre une guérison dite quantique. J’ai testé cette méthode et je crois qu’elle a une influence bénéfique sur ma capacité d’auto-guérison. Le livre est une aide offerte sur Internet. La vidéo permet de participer au processus de guérison à travers des symboles, la géométrie fractale et des harmoniques. Encore faut-il croire à notre potentiel de guérison ! Moi qui l’expérimente depuis plusieurs années, en lisant ce manuel très documenté sur les recherches de nombreuses personnes, dont des médecins, je suis convaincue de tenir là un condensé de matières très précieux pour les personnes malades.
– Avec la foi, je fais des prières et des demandes à la Source pour me guérir. Si je suis une étincelle divine, je peux donc recevoir l’information de cette Source et pouvoir ainsi apporter cette lumière réparatrice dans mon corps. Je me demande d’ailleurs si les guérisons miraculeuses n’arrivent pas de cette manière. Aucune certitude, mais une impression que le processus de guérison doit prendre en compte la totalité de notre être physique, émotionnel, spirituel et divin. Je continue de m’auto harmoniser avec mes mains et parfois avec l’aide d’un énergéticien.
Endométriose en overdose
Je t’entends en moi dans le silence
Je t’entends en moi dans mes souffrances
Tu m’as parlé à mon adolescence
Tu m’as parlé dans mes errances.
Endométriose… Je t’ai en overdose..
Tu m’as envahie dans mon intimité
Tu m’as touchée dans mon immunité
Je t’entends en moi dans mes lunes rouges
Je t’entends en moi dès que je bouge.
Endométriose… Je t’ai en overdose…
Tu m’as parlé dans la grossesse
Tu as décidé que cela cesse
Je t’ai maudite à cette naissance
Je t’ai haïe dans cette désespérance.
Endométriose… Je t’ai en overdose…
Je t’entends si fort dans la douleur
Tu me tords le corps et j’ai si peur
Tu envahis mes cellules à tort
Tu m’entraînes peu à peu vers la mort.
Endométriose… Je t’ai en overdose…
Je t’entends dans ma matrice
Tu me dis de devenir actrice
De prendre ma place de femme
Tu me punis de ne pas écouter mon âme…
Endométriose… Je t’ai en overdose…
Je me suis lassée de ta douleur
J’ai cessé de regarder la peur
J’ai désiré si fort la guérison
Que mon corps est en rémission…
Endométriose… Je t’ai en overdose…
Ma conscience et mon corps en désaccord
La maladie comme support pour décor
Compréhension de la maladie comme un trésor
Pour ressentir que la vie vaut de l’or…
Endométriose…
Je t’ai en overdose
Jusqu’à l’apothéose…
Où enfin j’ose
Sortir cette chose…
Que la vie explose
Que mon féminin s’expose
Plus rien ne s’interpose
Finie la névrose… Endométriose
Ma conscience ose…
Se superpose
En virtuose…
Le corps se repose
Adieu endométriose…