EN QUETE DE SOI - Episode #43
Faire ma part du Colibri pour changer le monde
Si je devais résumer plus de vingt ans à cheminer dans cette connaissance de Soi, de l’autre, du mystère, de la divine présence intérieure qui nous habite, de Dieu Déesse, des archétypes Jésus et Marie Madeleine qui sont des inspirations pour l’exploration de mon masculin féminin, des états modifiés de conscience, de la nature, de la créativité… Je dirais qu’ici, la Terre, est une école où nos âmes viennent apprendre l’AMOUR. Je crois vraiment à cette théorie ésotérique qui dit que nous sommes des êtres spirituels faisant l’expérience d’être humain. L’expérience de la transcendance par la chair. Par le corps et l’esprit.
Peut être qu’il n’y a rien à comprendre, juste à vivre. Peut être que cette grande intelligence appelée Dieu, s’amuse avec nous et s’expérimente à travers la Création, le mouvement de la Lumière mise en forme ?
Peut être que nous sommes l’étincelle de Lumière incarnée dans un corps physique pour expérimenter les sens et la matière, de la lumière condensée en fréquence si basse qu’elle en devient solide ?
Peut etre que je suis une vieille âme et que mes nombreuses vies m’ont enseignées la Vie et la Mort pour un jour, retourner à la maison, là où il n’y a plus de séparation, ni dualité ?
Peut être que je possède toute la connaissance dans mon ADN et que le jeu de la Vie c’est de me souvenir qui Je Suis ?
Peut-être que je n’aurais jamais les réponses à mes questions dans cette réalité et qu’il est temps de cesser la quête pour VIVRE tout simplement ?
Si je suis là, c’est que j’ai ma place unique et quelque chose à vivre. Peut être est-ce ce que je suis en train de faire, là , en vous écrivant…
En tous cas, je suis heureuse de ce chemin initiatique et d’avoir contribué à ma manière à cette guérison intérieure afin de pouvoir rayonner ma divine présence intérieure. Car à ce stade, je suis un canal qui se laisse traverser par la vie. Je reçois des informations, comme une médium. Et je les partage. Je fais ma part du colibri en partageant ce que je reçois…
J’ai longtemps cherché comment changer le monde…
Pour changer le monde… J’ai appris à remercier, à cultiver la gratitude, car nous donnons et recevons, participant ainsi à la respiration du monde.
Pour changer le monde… J’ai fait la liste de mes envies, de ce qui me fait vibrer et je me suis mise à vivre le plus en accord avec mes « tout doux listes » du bonheur.
Pour changer le monde… J’ai appris à accepter de l’aide, à me laisser glisser dans mon chaudron magique pour transmuter les mémoires dans les flammes de mon élixir de vie en méditant, observant et accueillant ma puissance créative.
Pour changer le monde… J’ai appris à regarder l’autre avec des yeux remplis d’amour, mais également à accepter d’avoir des moments de violence, d’incompréhension que je soulageais dans une activité physique ou dans la créativité.
Pour changer le monde… J’ai appris à regarder l’homme autre- ment, à travers l’observation de mon fiancé, que je côtoie au quotidien, voyant combien il traversait aussi son masculin blessé par les longues guerres de ses aïeux. J’ai senti sa souffrance et sa lutte, sa culpabilité, son fardeau et j’ai compris que je pouvais être son refuge.
Pour changer le monde… J’ai appris à aimer mon père, mon beau-père, mes grands-pères, mes oncles, mes anciens amoureux et mes frères de chemin, parce que chacun d’eux m’avait enseigné quelque chose. J’ai appris à aimer ma mère, ma belle-mère, ma sœur, mes grands-mères, mes tantes et toutes mes sœurs de chemin, parce que chacune d’elles m’avait montré une facette de mon être.
Pour changer le monde… J’ai compris que je pouvais me sentir protégée par un homme si je l’encourageais, je l’entendais. J’ai appris à être nue devant lui, à danser ensemble dans nos forces et fragilités, sans peur d’être trahie parce que la confiance et la loyauté ont toujours été le socle de notre relation.
Pour changer le monde… J’ai appris à devenir vulnérable et permis à la puissance d’un homme de m’envelopper de son bras protecteur. J’ai appris à canaliser toute ma colère envers l’homme pour les abus perpétrés depuis si longtemps, à me laisser tomber dans ses bras les yeux fermés sachant qu’il serait toujours là, à faire confiance à la Vie.
Pour changer le monde… J’ai compris que je pouvais être femme avec ou sans enfant, ce qui comptait, c’était de nourrir d’une manière ou d’une autre. J’ai appris à devenir une femme aimant la vie sans enfant, sans me sentir jugée. La maladie ne devrait pas être un prétexte pour aimer une femme sans enfant. Chaque femme a le droit d’enfanter un être ou pas… En acceptant tout cela, j’ai guéri de mon mal profond peu à peu… J’ai senti que mon utérus pouvait guérir en purifiant de vieilles blessures.
Pour changer le monde… J’ai compris que la vie ne me demande pas de comprendre, de découvrir qui je suis mais de savoir ce que je veux être. La vie est devenue une création consciente, une œuvre d’art que je sculpte à chaque instant.
Pour changer le monde… J’ai compris que le féminin et le masculin réconciliés étaient une voie nécessaire pour un monde en paix. Que cette notion de polarités dépassait la notion de genre. L’être androgyne que je suis devenue ne se demande plus s’il doit se comporter comme un homme ou une femme mais comme un être humain à l’écoute de son âme, valsant parfois dans sa polarité masculine, parfois féminine, laissant danser les multiples facettes qui composent un être humain.
Pour changer le monde… J’ai goûté à la chance de partager notre vie avec deux petites chiennes. L’âme d’un animal peut aider à guérir. Leur joie de vivre, leurs jeux, leur amour inconditionnel, leur capacité à vivre l’instant présent sont autant de cadeaux que mes chiennes m’offrent au quotidien comme des soleils qui nous inondent d’amour chaque jour. Depuis mon enfance, j’ai toujours senti un amour très fort pour les chiens, les chats, les chevaux et les dauphins. Je respecte profondément le règne animal. Nous avons tant à apprendre d’eux
Pour changer le monde… Je prends soin des animaux parce que tant qu’il y a de la violence, le monde ne pourra jamais connaître la paix, parce que les animaux ont une sensibilité évidente et un degré d’amour si fort qu’il m’est difficile de participer à cette boucherie mondiale (3 millions d’animaux tués par jour en France, 142 milliards sont tués dans le monde chaque année pour être mangés), parce que notre organisme vit très bien sans manger de chair animale.
Pour changer le monde… Je défends l’écologie du corps, de l’âme, de l’Esprit, de la Terre et de ses habitants locataires de passage…
Pour changer le monde… Je prends soin de mon être et ainsi, je peux prendre soin de l’autre. J’apprends à m’accepter pour mieux accepter l’autre avec nos différences quelles qu’elles soient (race, sexe, espèce etc.).
Pour changer le monde… Je fais confiance à la Vie, à la Source, à la Grande Intelligence de cet univers parce que je ne peux pas changer le monde mais seulement accepter ce qui est, tout en agissant selon mon cœur et mes possibilités.
Pour changer le monde… Je continuerai d’apprendre à aimer parce qu’il n’y a rien de plus merveilleux que d’aimer…
«Le désir de connaître l’au-delà apparu dans l’évolution avec la race humaine. Lorsque l’oiseau est dans la cage, il aspire à l’espace du ciel. Ainsi, l’homme fut emprisonné dans la coquille de l’ego et du super-ego afin que son désir de connaître l’au-delà accélère le processus évolutionnaire ».
«De la même manière que la graine contient toutes les parties de l’arbre, ainsi chaque être humain contient toutes les semences de son devenir spirituel ».
Shri Mataji Nirmala Devi