La parole veut se libérer, les femmes veulent agir (ce qui viendra avec le mouvement #MeToo et #TimesUp, entre autres… et un tas d’associations de femmes que je découvrirai plus tard).
À ce moment de ma vie, les médias offrent une tribune à quelques femmes, dont je croquerai le portrait afin d’éclater mon propre plafond de verre inconscient. Élisabeth Badinter, Simone Veil, Marguerite Duras, Agnès Varda, Christiane Singer, voilà quelques figures féminines inspirantes, indépendantes, ambitieuses, soucieuses de la condition féminine.
Il y a aussi toutes ces femmes du passé comme Coco Chanel, Marie Curie, Agatha Christie, Olympe de Gouges ou spirituelles comme Amma, Sainte-Thérèse d’Avila. Sans parler de celles qui osent créer de nouveaux modèles de vie et dont je lis les parcours dans les magazines, les rencontres avec des femmes entrepreneuses, les créatrices, les mouvements de paroles comme Tedx.
Je peux renier ma féminité un temps, sûrement parce que je n’ai pas vu ce modèle épanoui dans mon éducation, cette image d’une femme incarnant les aspects entiers de sa nature féminine, ludique, sensuelle, passionnée, nourricière, intuitive, créative… Mais je sens que la femme a tout cela en elle, et même plus encore.
Personne ne nous a pas appris à aimer notre féminité. Ces femmes nous ouvrent la voie. Je me sens appelée comme jamais à m’engouffrer dans cette conquête de ma véritable nature, comme un pèlerin sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, à la découverte de quelques miracles qui verraient le jour… même si la société ne nous aide pas.