Etre une gardienne de la Terre signifie vouloir protéger le vivant comme une mère protège son enfant. Il y a eu l’archétype de la sorcière qui connaissait les lois de la nature et qui a été détestée pour sa connaissance. Aujourd’hui, elle est devenue sourcière à mon sens. Une femme qui retrouve sa Source intérieure pour mieux garder son eau terrestre… une poésie d’EstElle Penain avec des photos de Naïade Plante.

 

 SO(u)RCIERE

et

GARDIENNE DE LA TERRE

Ensorceleuses, veuves et isolées

Ils t’ont jugée, volée ton identité

T’ont effacée de l’histoire, oubliée

Vendu tes biens, tes cendres dispersées

Tu devais disparaître à jamais

Toi la sorcière méprisée, détestée…

 

Pourtant tu ne faisais rien de mal

Tu cherchais à soulager le mal

Des herbes, plantes utilisées

Guérir, faire du bien, soulager

Soigner, réconforter, aimer

La sorcière voulait juste aider…

 

Condamner la première femme

Juger Eve, la diminuer, tuer son âme

Pour mieux condamner les autres

Elles ne seront jamais apôtres

Mais de simples sujets secondaires

Assujettie à l’homme, au père…

 

Seul existait la séductrice

Plaire ou mourir, c’était la matrice

Tu pouvais vivre si tu obéissais

Et si jamais tu réagissais

Sorcière tu finissais

Au bûcher tu allais…

 

Combien de femmes t’ont trahie

Règlements de compte et pouvoir

Séductrices contre esprits avertis

Ta puissance enfouie dans un tiroir

Penser n’était pas féminin

Séduire servait le masculin

 

Ils avaient beau cherché sur toi

Les marques du mal sur ton corps

Pour te condamner hors la loi

Toi qui n’avais jamais fait de tort

A part vouloir aider parfois

Pour leur éviter la mort…

 

Ils t’ont traité de sorcières

Fait de toi des traits grossiers

Une femme toute entière

Prête à juste se sacrifier

La sorcière est une sourcière

Qui prend l’eau de la félicité…

 

Libre, émancipée et fière

Encore aujourd’hui tu sens

Revenir dans ta mémoire

Les effluves de cette misère

Comme de vieux relents puants

Guéris les de ta mémoire…

 

L’heure est à la liberté

Pour entendre la vérité

Qu’une femme n’est jamais née

Maléfique ou méprisée

Mais un être illuminée

Au milieu des oubliés

 

Sourcière apporte ton eau

Puisée et rendue à la terre

De tes mains, elles jaillit d’en haut

Pour se poser sur nos terres

Pour soulager tous nos maux

Diminuer toutes nos misères.

 

Alors regarde les sorcières

Des femmes un peu comme nos mères

Des miracles, elles en ont fait

Donner vie, soigner, chanter

Voilà la beauté première

Sorcière devenue Sourcière…

 

Parce qu’un mot peut tout changer

Parce que le verbe est puissant

Il est temps de se rappeler

De la Source tout est né !

Si tu croises une sourcière

Elle éclairera ta prière…

 

Et si tu as encore peur

De cette femme sourcière

Alors il est bientôt l’heure

D’entendre cette prière

Pour trouver toute ta lumière

Derrière l’ombre, elle se terre… 

©EstElle Penain-2017 

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